PRESSE


Midi Libre 1 mars 2017


Midi  Libre jeudi 1 décembre


Midi Libre du 8 mai 2016

Midi Libre le 2 janvier 2015












   Midi Libre 23 janvier 2014







Nîmes : apéro découverte jazz ce soir à l'Ever In, place Séverine

STÉPHANE BARBIER
30/10/2013, 09 h 17 | Mis à jour le 30/10/2013, 14 h 24
Joël Allouche mènera le premier apéro jazz de cet automne.
Joël Allouche mènera le premier apéro jazz de cet automne. (© D.R)
L'association Le Jazz est là poursuit sa saison en recevant ce soir à la batterie Joël Allouche et à la batterie Serge Lazarevitch.
Intarissable. Patrice Goujon a le débit free-jazz lorsqu’il s’agit d’évoquer la prochaine programmation de l’association Le jazz est là au café de l’Ever In, place séverine. Et un premier rendez-vous automnal ce soir en compagnie Joël Allouche (batterie) et Serge Lazarévitch ( guitare ) lors d’un apéro jazz. Un passionné que ce normand de naissance, capable d’énumérer les noms des souffleurs, batteurs ou pianistes de la grande période du jazz années 60/70 spontanément, sans aucune... note. Une mémoire affective liée à l’enfance et une affaire de famille. "Mon frère m’a fait découvrir Sydney Bechet et mon oncle écoutait sans relâche l’émission de Daniel Filipacchi et Frank Ténot pour ceux qui aiment le jazz sur Europe n° 1. J’avais 10 ans."
Une culture musicale qui ne cesse de s’enrichir au fil du sillon des galettes vinyle. "À l’époque les labels de référence Atlantic ou Impulse proposaient un long texte introductif que je dévorai. Chaque musicien était cité et cela permettait de suivre leurs carrières quand il s’engageait sur des albums solos." Une fidélité sans faille envers le jazz pour ce professeur de français et d’histoire-géo qui fera ses gammes auprès du Jazz action de Rouenavant d’user des vertus pédagogiques du jazz auprès de ses élèves en invitant, Steve Potts. "Le jazz, c’est la proximité. L’acteur est là, proche. Dans une société d’images et de sons préfabriqués c’est au contraire une vraie relation qui s’établit." C’est aussi une relation d’amitié cette fois-ci qui décidera Patrice Goujon à venir jouer le set de sa retraite au sud de la France, en terre nîmoise.
Le jazz est là est née en 2009
"Il y a plus de 30 ans que j’ai découvert la région par l’intermédiaire d’un ami. Uzès, précisément, avec le club de jazz Malibi Archie Shepp qu’avait ouvert Richard Brechet", sourit Patrice Goujon. D’Uzès à Nîmes, il n’y a qu’un rebond et le mélomane en profite pour vivre les grandes heures du jazz aux arènes avec le festival monté par Guy Labory. Arrivé dans le Gard en 2003, l’association Le jazz est là, "en hommage à Nougaro parce que le jazz doit être partout" est né en 2009. Avec un premier concert associant des artistes du cru, Samuel Silvant (batterie) et Bernard SantaCruz (contrebasse) au pianiste américain Bobby Few. Première date d’une longue série pour Patrice Goujon qui l’avoue "Le jazz c’est mon histoire."
D'ici la fin de l'année à l'Ever In
Une romance qui se poursuit avec une scène dédiée au jeune talent, en la personne du pianiste Tristan Mélia le vendredi 15 novembre. Un trio composé de Yann Kamoun à la contrebasse et Samuel Silvant à la batterie pour cet adolescent de 17 ans à l’avenir prometteur. Comme le sera le concert du 6 décembre en hommage à Tony Williams. Pour que vive le jazz.


























Nîmes Avec Sonny Simmons, le jazz est là en grand
MURIEL PLANTIER
19/05/2011, 06 h 00


Sonny Simmons, saxophoniste et un mythe du jazz. (Photo DR)
Patrice Goujon, président de l’association Le Jazz est là, poursuit ses rêves d’amateur de jazz, à chaque concert qu’il organise. Le prochain est de taille ! Sonny Simmons, 78 ans, le saxophoniste qui a joué et enregistré avec les plus grands musiciens des années 60 mais aussi avec l’avant-garde des seventies de Bill Dixon à Don Cherry, avant de devenir un grand à son tour."C’est un mythe, même s’il n’est pas si connu en Europe. Il est né en Louisiane, où, jeune, il a ramassé le coton, ciré les chaussures, parfois trop près des quartiers blancs, entraînant ses premiers ennuis avec la police. Il a connu la ségrégation, s’est rapproché des Black panters. Il est devenu jazzman mais sa vie a connu un creux. Il s’est retrouvé à jouer dans la rue, pendant des années, avant de réapparaître en 90 et de sortir plusieurs albums, s’enflamme le professeur de lettres et d’histoire au collège de Marguerittes, Normand installé à Nîmes depuis 2003 et fondu de jazz depuis toujours. J’ai noué des liens d’amitié avec des jazzmen partout où j’ai vécu ; dans la région, avec Michel Marre, Bernard Santa Cruz ou Doudou Guirand. C’est grâce à ces sympathies que je peux programmer de tels talents, avec pourtant peu de moyens." Pour Sonny Simmons, le contact s’est fait grâce au pianiste Boby Few que Patrice Goujon connaît bien et au batteur Christian Tonton Salut qui organise la tournée du saxophoniste new-yorkais dans le Sud et joue à ses côtés, avec le contrebassiste Akim Bournane. "C’est une grande occasion. Je ne l’ai jamais vu en direct mais je connais bien ses remarquables enregistrements."Coups de cœur et grande souplesse caractérisent les rendez-vous mensuels du Jazz est là. Depuis sa création, avec des copains qui donnent toujours le coup de main, l’association a fait sa place dans le paysage culturel nîmois. Après le Haddock café, Z’Lieu et La Milonga del angel, l’adresse arrêtée est l’Ever’in, idéal avec son ambiance club où les spectateurs peuvent siroter un verre, tout près des musiciens. Depuis cette année, la jauge de 100 places est souvent trop petite car outre le public de fidèles, le nombre de spectateurs et d’adhérents ne cesse d’augmenter. Pour le plus grand bonheur de Patrice Goujon : "Nous sommes à un petit tournant. Désormais, les gens et les musiciens savent qu’avec notre association la passion est là."Et le jazz aussi !