lundi 15 mai 2017

Il va nous manquer !

Le pianiste Tom Mac Clung nous a quittés dans la nuit du13 au 14 mai suite à une longue maladie. Vous êtes nombreux à l’avoir entendu ici à Nîmes puisque nous l’avions invité à plusieurs reprises : en 2011 en duo avec Jean-Jacques Elangué, en 2014 en trio avec Mourad Benhammou et Matyas Szandai et plus récemment pour l’enregistrement du concert de Sylvia Howard en 2016, et un magnifique duo en janvier dernier avec Bobby Few. On avait pu aussi l’entendre aux côtés d’Archie Shepp à Junas. Pianiste remarquable au jeu très inventif, mélodique mais aussi audacieux, influencé par ses pianistes favoris Thelonius Monk et Mal Waldron, c’était aussi un personnage très attachant, sensible, chaleureux, un ami pour beaucoup d’entre nous. Toute l’équipe de Le Jazz Est Là qui a eu l’occasion de le fréquenter (en particulier en septembre dernier) est très touchée par sa disparition. Il nous reste sa musique. Nous ne l’oublierons pas !
Patrice Goujon le 15 mai 2017


photo par Jarou 

samedi 13 mai 2017

Dernier concert avant l'été : ça va chauffer !


Pour ce dernier concert avant l’été, Le Jazz Est Là reçoit le vibraphoniste Bernard Jean qui s’entoure pour l’occasion de musiciens qu’il connaît de longue date et dont la carrière s’est forgée au travers de collaborations avec de grands noms du jazz. Sangoma Everett enregistre et se produit aux côtés du pianiste Kirk Lightsey avec Ricardo Del Fra Fresh Air, avec Mal Waldron et Cecil Mc Bee, il joue dans le quartet de Clifford Jordan, aux côtés du regretté Joe Lee Wilson qui affectionnait particulièrement son jeu. Il est le batteur de La Note Bleue avec Barney Wilen, Alain Jean-Marie… Mario Stantchev fait ses débuts au piano avec un quartet célèbre en Bulgarie. En France, très actif à l’IMFP de Salon de Provence et au Conservatoire de Lyon, il a l’occasion de fréquenter Ron Carter, Daniel Humair, Enrico Rava… Louis Petrucciani enregistre en 1989 avec Sangoma et Horace Parlan, avec Mario Stantchev en 2004, Bobby Few, Sangoma, Talib Kibwe sont à ses côtés dans Egyptian Oasis en 1986… Réunis par le vibraphoniste dont le jeu bien personnel met en relief toutes les subtilités de l’instrument au profit d’une musique bien collective propulsée par l’énergie de chacun, on peut s’attendre à un grand moment !
Patrice Goujon